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    En général, je n'aime pas trop ça. Mais là...

    Juste parce qu'il avait la classe incomparable des grands acteurs de sa

    génération, hommage à l'artiste que l'on enterre aujourd'hui.

    Une pensée à Jean Rochefort, Michel Serrault, Jean-Pierre Marielle,

    Michel Piccoli, dans l'espoir qu'ils lui survivent encore longtemps.

    Ils manqueraient tous autant au cinéma...





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  • Fraichement désignée par une grande majorité des militants, la
    candidate socialiste suscite déjà les préventions des héraults de
    l'extrême gauche.

    Ségolène Royal a imposé sa candidature par la base et le contournement
    idéologique. Bien joué !

    Aujourd'hui, elle retrouve en face d'elle le mur idéologique de la
    gauche française. Les tenants du « plus plus plus ». La gauche qui lave
    plus blanc que blanc, l'autoproclamée « vraie » gauche, celle que
    prétendait incarner avec une conviction inébranlable, le
    révolutionnaire Laurent Fabius. Celle-là même qui brandit des slogans
    aussi porteurs d'avenir et exportables dans le monde que : « vive les
    35 heures » ou « re-nationalisons EDF ! »

    Certes, on peut regretter le triomphe d'une surfeuse de l'opinion
    doublée d'une obsédée de la communication. Mais force est de constater
    que ses coups médiatiques ont bougé les lignes et que sa popularité
    atteste d'un profond besoin de renouvellement des discours et des
    pratiques politiques à gauche, comme à droite d'ailleurs.

    Qu'il reste posé en face une force politique, non pas révolutionnaire
    mais conservatrice, dont l'audience est incertaine est une donnée qu'il
    faudra prendre en compte pour le premier tour.

    Je suis personnellement sidéré de constater à quel point une partie de
    l'échiquier politique français est coupée des réalités. C'est un peu
    comme si les Besancenot, Buffet, Autain, Bové, Laguiller et autre Mélenchon
    existaient politiquement pour se faire plaisir intellectuellement, recherchant sans doute
    à dérouler le programme d'une révolution en vase clos, entre
    fonctionnaires de l'Etat, syndicalistes minoritaires depuis longtemps
    en disponibilité et militants associatifs parisiens.

    Le plus consternant dans cette histoire c'est de constater que les
    enjeux d'un pouvoir narcissique sont omniprésents puisque les leaders
    de la gauche « anti-libérale » demeurent dans l'incapacité de choisir
    un candidat commun.

    J'ai beaucoup plus de respect pour un Nicolas Hulot qui cherche à
    promouvoir la pensée écologique sans arrière-pensée et dans une
    approche trans-parti.

    Il est plus que temps que la gauche française grandisse et sorte de
    cette logique de clubs de révolutionnaires déconnectés de la réalité du
    quotidien de celles et ceux qu'elle prétend représenter.



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